- 9e circonscription du Val d’Oise (Cantons de
5 questions aux candidat(e)s de l’Est du Val d’Oise. ADELINE ROLDAO-MARTINS (Centre - 9e circo)
2017 est par excellence une année d’élections. La présidentielle passée, que voilà déjà les législatives. La rédaction de Visagonews a proposé à l’ensemble des candidats à la députation, sur l’Est du Val d’Oise (7e, 8e, 9e circonscriptions), une interview type de 5 questions identiques…

Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ou nous exposer les principales motivations de votre candidature ?
Dirigeante d’une entreprise de 70 salariés, adjointe aux finances à Survilliers, mère de famille, je suis aujourd’hui candidate dans la 9e circonscription lors des prochaines élections législatives.Aujourd’hui, l’Est du Val d’Oise n’est pas reconnu à sa juste valeur sur la scène nationale : ses spécificités et ses problématiques, où ruralité côtoie développement urbain autour du pôle aéroportuaire de Roissy, poumon économique de l’Europe, n’ont aucun écho. Je suis convaincue que la vraie réussite de notre pays, de la France que nous aimons, passe par la réussite de nos territoires ! Même si le mandat d’un député est national, mon engagement pour ce territoire sera le plus total. Ma candidature constitue une alternative réelle pour la circonscription et sa population qui est en attente « du parler vrai », d’une candidate qui leur ressemble, d’une candidate qui connaît les réalités économiques et sociales de ce territoire.
Quelles sont vos priorités pour l’Est du Val d’Oise et plus particulièrement dans votre circonscription ?
L’Est du Val d’Oise constitue la porte d’entrée sur notre capitale Paris et le rayonnement de la France passe par nos 27 communes.Notre territoire présente des spécificités économiques qui lui sont propres, d’intérêt national et encore trop peu défendues. L’aéroport de Roissy CDG est l’un des plus gros pôles économiques de l’Europe. Pour autant, l’est du Val d’Oise est le grand laissé-pour-compte de la région île de France, alors qu’il devrait en être la vitrine.Transports, mobilité, cadre de vie, emploi, enseignement adapté aux besoins présents et futurs, santé, développement de nouvelles technologies : tout doit être mis en œuvre pour valoriser et faire progresser cet immense pôle économique !
Quelle proposition de loi comptez-vous porter pour le territoire ?
Je compte porter plusieurs propositions de loi et ne pourrai donc être ici exhaustive. La question des nuisances aériennes est primordiale pour les riverains qui sont directement impactés. Sans vouloir mettre à mal l’activité économique générée par l’aéroport Charles de Gaulle, il s’agit de réduire les nuisances sonores en faisant appliquer les directives européennes existantes.Autre combat prioritaire de mon action : lutter contre le désert médical (augmenter et régionaliser le numerus clausus, favoriser l’implantation de maisons médicales pluridisciplinaires). Il me tient également à cœur de favoriser le maintien à domicile de nos aînés en valorisant les métiers de ce secteur d’activité peu soutenu.Les administrés de l’Est du Val d’Oise devraient avoir le droit à des conditions de transport adaptées et décentes sur toute l’Ile de France et devraient pouvoir bénéficier des avantages de la plateforme aéroportuaire et ne pas uniquement subir ses nuisances.Aussi, je soutiendrai et porterai l’ensemble des projets et des initiatives des élus locaux qui contribueront à atteindre des objectifs ambitieux et mérités par nos concitoyens.
Emmanuel Macron, nouveau Président de la République, recherchera au-delà de son propre mouvement une majorité à l’assemblée, pourriez-vous faire partie de celle-ci ?
Une majorité de français a porté à la tête de la France, un Président incarnant le renouveau de notre vie politique. Son programme est ambitieux pour faire entrer notre pays dans une ère nouvelle. Centriste dans l’âme, femme de conviction, animée par un réel devoir d’efficacité, bien au-delà des clivages partisans gauche/droite, je pense qu’il est temps de nous rassembler autour de projets concrets, de réunir nos forces et nos bonnes idées pour mettre en place une transformation innovante et radicale de notre pays. Je suis favorable à l’application d’une grande partie du programme de notre Président. Je ne serai toutefois pas une députée qui vote aveuglement des mesures que je juge inopportunes et non adaptées à la réalité de notre territoire.
Un plan B en cas d’échec aux législatives ?
Issue de la « société civile », je ne suis pas une professionnelle de la politique ! Aujourd’hui, je souhaite mettre entre parenthèses ma carrière professionnelle pour me mettre au service de mes concitoyens, au service de l’intérêt collectif. Un contrat à durée déterminée passé en somme… En cas d’échec, je poursuivrai bien évidemment mon action au niveau local, en ma qualité d’élue pour travailler encore et toujours pour nos habitants, tout en continuant d’exercer ma profession. Je suis et resterai avant tout une femme de terrain, dirigeante d’entreprise, élue de terrain, mère de famille…Mon investissement pour mes concitoyens est réel, il n’est pas improvisé, il traduit ma volonté d’un engagement durable pour l’intérêt général.
Par la rédaction